Au mois de mars : le réveil des plantes

Au mois de mars, la douceur alterne avec les gelées. La végétation se réveille, mais il ne faut pas qu’elle s’emballe.

Sortir les potées? Géraniums, verveine, etc. que vous aviez rentrés vont commencer à émettre de nouvelles pousses. Laissées dans l’obscurité, vos potées seront moins belles et deviendront des proies de choix pour les parasites et les maladies. Il faut donc les surveiller ; dès l’apparition des bourgeons et des nouvelles pousses, installez-les à la lumière, dans un endroit frais.

Le plus délicat est de leur assurer un bon équilibre : suffisamment de soleil, pas trop de chaleur. Evitez les balcons exposés plein Sud : les écarts de température jour-nuit y sont trop forts. Des voiles de protection sont à poser en cas de gelées nocturnes. Choisissez-les non tissés, mais surtout pas en plastique.

Le réveil des plantes d’intérieur

Pendant des semaines, vous avez réduit les arrosages des plantes d’intérieur. Elles sont maintenant stimulées par l’augmentation de la durée des jours ; elles aussi émettent de nouvelles pousses.

Il faut donc les arroser plus fréquemment mais rester modéré dans les arrosages et ne ! les augmenter que progressivement.

Des soins spécifiques

Pour accompagner leur reprise d’activité, vérifiez si les racines de vos potées ont assez de place.

Si elles occupent tout le volume du pot, c’est que vos plantes sont à l’étroit; il faut choisir un récipient plus grand. Ensuite, mettez-les progressivement à la lumière. Les potées ont besoin d’être taillées en cette fin d’hiver, mais il vaut mieux patienter.

Quand les nouveaux rameaux seront développés, vous pourrez mieux choisir lesquels supprimer.

Attendez que le printemps soit installé pour leur apporter de l’engrais. Il faut les nourrir, mais sans excès. Commencez avec des pulvérisations d’activateurs de croissance aux algues.

Diagnostic sur mesure

Il an-ive que nos plantes fassent triste mine sans que l’on sache pourquoi. Le premier réflexe est d’essayer des traitements en espérant un résultat. La société DMP (Diagnostic des maladies de vos plantes) propose des conseils de traitements personnalisés privilégiant le respect de l’environnement et de la santé humaine.

Envoyez un échantillon du symptôme observé, avec les ravageurs éventuellement présents sur la plante, et diverses précisions (sol, exposition, etc.). La consultation coûte 30€.

Plantes vivaces à l’extérieur

Les plantes de plein air aussi vont redémarrer. Il y a d’abord les vivaces non persistantes, dont seules les racines ou des rosettes subsistent en hiver.

Veillez à ce que l’herbe ne les envahissent pas. Et si vous les avez paillées, allez voir régulièrement si les pousses de l’année apparaissent. Dès qu’elles pointent, écartez ou enlevez le paillage. Même chose pour les vivaces que vous avez entourées de housses de protection hivernale. Dans les endroits les plus froids, vous pouvez remplacer la housse par un voile de protection moins épais.

Si vous voulez diviser des touffes de plantes vivaces, faites-le - au plus tard - lorsque les bourgeons redémarrent.

Pour toutes les vivaces de plein air, profitez de cette période pour désherber soigneusement autour des plantes et apporter du compost très décomposé à celles qui en ont besoin. Lorsque les plantes sont assez grandes, profitez-en pour les pailler, cela évitera de longues séances de nettoyage et d’arrosage.

Le retour des ormes

Décimés par la graphiose, ce redoutable champignon qu’un petit insecte (le scolyte) véhiculait d’un arbre à l’autre, on avait cru les ormes condamnés à disparaître. Heureusement les chercheurs ont trouvé, sans manipulations génétiques, des variétés résistantes. Il a suffi de recueillir des sujets qui semblaient résister, de les croiser et de les multiplier par bouturage pour obtenir des souches résistantes.

La première est issue d’un arbre japonais et a été sélectionnée aux Etats-Unis.

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