Dans le couple, l’homme et la femme n'ont pas toujours la même façon d’aborder une relation à deux, les mêmes désirs, ni les mêmes exigences. Voici cinq secrets d'alcôves pour vous aider à vivre en couple, en parfaite harmonie.
Désir : une communication défaillante
« Je désire très souvent ma femme qui me répond la plupart du temps qu'elle n'a "pas la tête à ça". Elle dit avoir besoin d'une atmosphère, d'un "contexte favorable" pour réussir à se laisser aller à sa sexualité. » Sébastien, 40 ans.
Le malentendu : le désir féminin ne répond pas sur commande
Pour passer à l'acte, les hommes ne semblent pas tenus par le contexte affectif. Ainsi, la plupart d'entre eux sont-ils capables de faire l'amour immédiatement après une dispute, sans que cela influe directement sur leurs capacités érectiles. Il n'en va pas de même pour les femmes qui restent plus longtemps marquées par un conflit. Et s'avèrent généralement incapables d'accepter tout contact physique si l'esprit ne suit pas.
Ce qui nous rapproche : les mots "doux"
Parce qu'ils rassurent. Parce que, à condition d'être sincères, ils sont chargés d'une tendresse apaisante qui va effacer toute trace d'agressivité. Parce qu'enfin, ils révèlent un attachement affectif qui replace la sexualité dans le cadre d'une vraie relation (qui déborde largement la recherche d'une satisfaction), les mots doux sont les toutes premières clefs du désir féminin. Et même après dix ans de vie commune...
Sensualité : attention hommes fragiles !
« Les femmes ont de multiples zones érogènes alors que les hommes semblent n'en avoir qu'une seule : leur pénis. » Cassandra, 26 ans.
Le malentendu : les hommes ont peur de leur propre plaisir
Si l'on se borne à les écouter parler d'eux-mêmes, sans chercher à aller au-delà, on peut effectivement s'imaginer que la plupart des hommes n'aiment être caressés que sur un point de leur corps : leur pénis. Cette idée n'est qu'une façade. Elle puise son origine dans notre culture et non dans de prétendues différences physiologiques.
Les hommes sont très ignorants de leur propre anatomie. Alors que leur corps, comme celui des femmes, contient de très nombreuses zones érogènes (les mamelons, le scrotum, les mains, les pieds...), ils se contentent généralement de prétendre que seul leur pénis est source de plaisir. A cela une raison d'ordre purement moral : en avouant qu'ils peuvent aimer des caresses sur d'autres points de leur corps, ils craignent de saborder l'image de leur virilité.
Ce qui nous rapproche : la tendresse "maternante"
L'angoisse de l'homme face à la femme, sa maladresse, sa rigidité viennent de ce qu'il souhaite aussi être aimé maternellement, mais n'ose pas le reconnaître et encore moins le demander. Pour parvenir à lever ses inhibitions et lui permettre d'explorer les multiples zones érogènes du corps, il est donc primordial d'installer un véritable climat de confiance entre les deux partenaires.
La solution ? De temps à autre, accordez-vous des soirées câlines en mettant pour quelques heures la vie quotidienne entre parenthèses. Recherchez la détente, la complicité, occupez-vous tour à tour du bien-être de l'autre sans rechercher forcément à faire aboutir vos papouilles par un rapport sexuel.
Morphologie : une différence... de taille ?
« Bien qu'elles prétendent le contraire, je suis convaincu que les échecs de mes relations amoureuses viennent des dimensions modestes de mon pénis. D'ailleurs, les femmes le déplorent parfois lorsque nous faisons l'amour. » Damien, 23 ans.
Le malentendu : la dimension du pénis inquiète surtout les hommes
Quelque 50 % des hommes font un complexe sur la taille de leur sexe qu'ils trouvent trop petit. Auraient-ils peur pour leur virilité ? En fait, malgré la persistance des croyances populaires, la taille du pénis n'a en réalité rien à voir avec la virilité. C’est le diamètre du pénis plus que sa longueur qui détermine la réponse sexuelle féminine car le vagin est un organe concave qui s'adapte à son contenu.
Le complexe masculin sur la taille du sexe renvoie donc plutôt à un problème de personnalité (sentiment d'infériorité, manque de confiance...).
Ce qui nous rapproche : la rééducation musculaire
Précision importante : les femmes qui suivent une rééducation kinésithérapique pour prévenir ou stopper les problèmes d'incontinence (souvent après un accouchement) reconnaissent mieux sentir le pénis de leur partenaire pendant les rapports sexuels. Le fait de re-muscler leur plancher pelvien leur permet d'apprendre à contracter leur vagin pour mieux s'adapter à la taille du pénis.
Rapport sexuel vers : une meilleure synchronisation
« En matière de sexualité, les hommes sont toujours trop pressés. Ils veulent directement arriver à l'acte sexuel sans prendre le temps ni de séduire ni de profiter des instants délicieux de la montée du plaisir et des préliminaires ». Ophélie, 26 ans.
Le malentendu : les hommes ont peur des femmes
Pour un homme, le plaisir féminin reste encore, malgré l'évolution des mœurs, un grand mystère. Cette ignorance perdurera tant qu'ils ne bénéficieront pas d'une véritable éducation sexuelle, comme cela peut être le cas au Canada. Exit le mythe du french lover, nos lointains cousins d'outre-Atlantique seraient donc en passe de nous supplanter dans ce domaine.
Mais il y a pire. Car de cette ignorance vient l'une des causes les plus fréquentes de mésententes sexuelles susceptibles de gâcher l'harmonie d'un couple. Elle apparaît parfois sous la dénomination abusive de frigidité, parfois encore d'éjaculation prématurée. Mais elle ne révèle le plus souvent qu'un problème de synchronisation de l'acte sexuel. En d'autres termes, si l'homme est e physiologiquement apte à éprouver un orgasme quelques secondes après avoir été sexuellement excité, la femme, elle, réclamerait beaucoup plus de temps (et d'attentions) avant de parvenir au même état.
Et, faute de savoir qu'une femme a besoin de cinq fois plus de préliminaires qu'un homme pour se préparer à l'orgasme, il s'exposerait à jouir (trop) vite sans donner à sa partenaire les moyens de l'accompagner.
Ce qui nous rapproche : le massage érotique
Pour prendre le temps d'éveiller le corps au plaisir, une solution : le massage érotique. L'idéal étant de s'inspirer de cette carte du tendre qui fît les beaux jours des amants du XVII siècle. Au programme donc, vingt minutes de caresses qui s'attardent tout d'abord sur les parties du corps les moins érogènes (le cuir chevelu, les pieds, le dos...), qui s'égarent sur les mains, le visage... Pour enfin converger très lentement vers les organes génitaux, les centres du plaisir sensuel.
Fidélité : mode d’emploi
« J'aime ma femme, mais je ne peux pas m'empêcher de rêver à d'autres plus jeunes et plus belles. Mes fantasmes me conduisent donc à souvent à la tromper en rêve. Et, bien entendu, à culpabiliser. » Laurent , 42 ans.
Le malentendu : homme et femme n'ont pas les mêmes impératifs biologiques
Les hommes sont génétiquement programmés à être des « coureurs ». Enfin presque. Disons que l'héritage biologique « mâle » incite les hommes à répandre leurs gènes auprès du plus grand nombre possible de femmes afin de donner à l'espèce le maximum de chance de survie.
Là encore, différence. Les femmes, sont beaucoup plus stables dans leur relation puisqu'elles ont toutes plus ou moins clairement conscience que le risque de maternité plane toujours au-dessus de l'acte sexuel. Ainsi, les hommes sont plus volontiers séduits par la jeunesse et la beauté des femmes, et les femmes, quant à elles, vont en général au-delà de cette apparence physique.
Ce qui nous rapproche : les infinies variations du plaisir
Nous n'en sommes plus, fort heureusement, au temps des hommes de cavernes. Les hommes ne vont pas systématiquement voir ailleurs.
Toutefois, pour ne pas réveiller ces vieux « démons », veillez à entretenir votre capital de séduction. Ici, tous les moyens sont bons pour entretenir la flamme de votre amant. Seul impératif : vous devez impérativement briser la monotonie, le meilleur antidote au désir.
Voici les grandes règles, qui vous permettront de conserver au fil des années toute l'attention de Monsieur.
- Un, variez les activités érotiques, le coït n'est pas la seule façon d'obtenir un orgasme ;
- Deux, changez d'heures et de lieux, suivez vos envies du moment ;
- Trois, n'hésitez pas à jouer la carte de l'imaginaire, elle rapproche les deux partenaires en en faisant des complices ;
- Quatre, aiguillonnez le désir en lui faisant, comprendre que le sexe n'est pas un dû, qu'il doit d'abord vous séduire.