L’assurance-vie pour protéger son épargne et son patrimoine

En matière d'épargne et de patrimoine, on peut discerner 4 objectifs essentiels : l'épargne de précaution, la recherche d'un complément de revenus à partir d'un capital existant, la valorisation du patrimoine, la transmission du patrimoine. Dans cet article, zoom sur l’intérêt de souscrire une assurance vie.

L’assurance vie, une valeur de référence

Devant la diminution continue des prestations versées par le régime de retraite collective, les Français se sont naturellement tournés vers des solutions palliatives, visant à compenser la perte de revenus à l'heure de la retraite.

L'assurance-vie, par la grâce d'une fiscalité attractive, est alors apparue comme le meilleur moyen de se constituer un complément de revenus.

Le complément de revenus

Au moment de la retraite, le niveau de vie connaît une diminution brutale. Afin de faire face à cette baisse, la constitution d'un capital, pendant la période d'activité, apparaît souhaitable.

Ce capital, constitué le plus souvent à partir de versements réguliers, peut alors servir, par le biais de retraits programmés, comme un moyen de maintien de ses revenus.

Mais, bien vite, l'assurance-vie est également devenue un instrument efficace d'épargne de précaution, ainsi qu'un moyen habile de valoriser et de transmettre son patrimoine.

L 'épargne de précaution

L'assurance-vie peut permettre la constitution d'une épargne de précaution. En effet, afin de faire face à un imprévu (maladie, chômage...), cette épargne permet de disposer de capitaux facilement mobilisables, et rémunérés à un niveau supérieur à l'inflation.

Valorisation et transmission du patrimoine

Devant la diminution continue du niveau de rémunération de l'épargne de précaution traditionnelle (livret A…), une assurance vie, grâce à une offre étoffée de contrats proposant des investissements sur des supports plus rémunérateurs (actions, immobilier...), à côté des traditionnels supports en euros, s'est imposée comme un véritable outil de diversification et de valorisation patrimoniale.

En outre, le contrat d'assurance-vie, par son cadre fiscal avantageux, est aussi un outil facilitant la transmission du patrimoine.

On comprend alors aisément pourquoi ces avantages cumulés ont permis à l'assurance-vie de connaître un développement phénoménal, à tel point qu'il est le placement favori des Français.

Deux grands types de contrats

Les contrats en euros

Un contrat en euros est un contrat essentiellement investi en obligations d'État ; il est géré par des règles comptables spécifiques, qui permettent à l'assuré de bénéficier d'une sécurité parfaite quant à la rémunération qu'il peut percevoir.

Avantages et inconvénients : Si l'avantage du contrat en euros est bien la sécurité qu'il peut apporter à l'assuré, cette tranquillité se fait notamment au détriment du rendement.

Avec la baisse des taux, le marché de l'assurance-vie s'oriente depuis quelques années vers les contrats en unités de compte. Les assurés ont en effet compris qu'une espérance de gain passait par la diversification des placements et, entre autres, des placements en actions. Les cotisations sociales sont de l'ordre de 17,2 % sont prélevées chaque fin d'année, sur la capitalisation du contrat.

Les contrats multisupports

On les retrouve aussi sous la terminologie de contrat en unités de compte. Concrètement, ce sont des contrats qui offrent la possibilité d'investir sur différentes valeurs mobilières (SICAV actions françaises, SICAV actions internationales, SICAV obligations...) dont la valeur fluctue selon les évolutions boursières.

Avantages et inconvénients : Ce type de contrat est différent des contrats en euros. En effet, il n'y a pas de taux minimum garanti et le risque est plus fort, en revanche l'espérance de gain est bien plus importante que sur les contrats en euros, surtout sur le long terme.

Les frais prélevés sur les contrats d'assurance-vie

Les frais d'entrée

Ces frais sont prélevés lorsque l'assuré souscrit un contrat d'assurance-vie ou lorsque celui-ci effectue un versement complémentaire sur son contrat d'assurance-vie.

Ces frais peuvent être fixes ou dégressifs en fonction du montant investi ou du montant de l'épargne constituée sur le contrat.

Les autres frais

Chaque année, l'assureur sera amené à prélever des frais dits de gestion. Il convient de veiller à ce qu'ils soient inférieurs à 1 % par an.

D'autres frais peuvent éventuellement se rajouter si vous avez un contrat multisupport. En effet, si l'assuré est amené à arbitrer son épargne vers d'autres supports que ceux qu'il a initialement choisis, l'assureur prélèvera des frais dits d'arbitrage. Attention toutefois, ces frais peuvent être différents en fonction du type de support.

Comment récupérer votre épargne ?

Votre épargne vous appartient et vous avez la possibilité de la récupérer à tout moment. Si l'assuré a un besoin de liquidités, il peut opter soit pour une avance, soit pour un rachat partiel.

Lorsque l'assuré demande une avance à son assureur, celui-ci lui consent un prêt payant ! Attention, l'avance n'est pas une solution appropriée si le besoin de liquidités auquel vous devez faire face est important. Dans ce cas, il vaudra mieux opter pour un retrait partiel.

L'assuré a ainsi la possibilité de racheter son contrat partiellement ou en totalité. La fiscalité applicable sera celle en vigueur au moment du rachat. Certains assureurs peuvent éventuellement prélever des pénalités ou imposer des conditions quant aux modalités de rachat.

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