Comment prévenir et traiter les escarres ?

Bas élastiques médicaux, prévention des complications postopératoires, chaussettes de pression médicale anti escarres

Ces lésions cutanées peuvent être douloureuses. Mais des gestes simples limitent leur apparition.

Les personnes âgées sont de loin les plus touchées par les escarres. Mais une immobilisation prolongée peut provoquer l'apparition de ces lésions cutanées à tout âge. Leur localisation varie selon la position du malade sur le plan dur (lit ou fauteuil). Les zones où l'os fait une saillie sont les plus atteintes : fessiers, bassin, omoplates, occiput et talons.

Cicatrisant très lentement, ces plaies réduisent la mobilité et augmentent la dépendance des patients. Elles sont source de souffrances physiques, mais aussi psychologiques. Néanmoins, leur apparition n'est pas une fatalité : elle peut être réduite de 80 % grâce à des gestes de prévention.

L'entourage et parfois le patient lui-même peuvent suivre des conseils simples, avec l'aide d'une infirmière à domicile.

Le risque de progression est rapide

Il est d'abord important de surveiller quotidiennement les zones à risque. La moindre rougeur est suspecte : si elle ne blanchit pas sous la pression du doigt, c'est le signe du premier stade de l'escarre.

Or, la rougeur peut se transformer en plaie profonde en quelques heures ! La zone atteinte doit donc être rapidement déchargée de tout appui, en la soulageant avec un coussin ou en changeant le malade de position. Seule exception : les talons. Placez un traversin sous les chevilles pour les surélever en permanence, car c'est une zone mal irriguée.

Si la rougeur persiste, appliquez un pansement adapté (hydrocolloïde, hydrogel), qui agit comme une seconde peau tout en favorisant la cicatrisation.

Changer de position toutes les trois heures

En cas de mobilité réduite du patient, on peut l'aider à se déplacer dans son appartement. En effet, plusieurs petites marches répétées dans la journée réduisent significativement les risques.

Si l'immobilité du malade est totale, aidez-le à changer de position : il ne doit pas garder la même plus de trois heures.

La position idéale ? Couché sur le dos, en chaque accoudoir, pour dégager les lieux de compression. A chaque changement de position, il est recommandé de masser un peu les zones à risque, pour stimuler la circulation sanguine. Attention de ne pas appliquer alternativement du chaud et du froid (glaçons et sèche-cheveux) sur les rougeurs. Cela traumatise la peau. A savoir : des coussins et des matelas préventifs (matelas une personne, de 260 € à 480 € ) épousent les formes du corps et répartissent les charges. On peut y associer une housse assez glissante pour éviter les frottements quand le malade se relève ou se retourne. Pour un court alitement, on peut ajouter de la peau en laine de mouton en dessous des zones sensibles. Cela limite la pression sur le lit.

alt="Lit d’hôpital anti escarres" width="1159" height="905" />La solution "massage"

Ayant les trois quarts des fessiers en contact avec le lit et une jambe repliée sur le côté.

Aucune zone à risque n'est alors en contact avec le lit. Quand la personne est confinée dans un fauteuil, il faut qu'elle se soulève pendant deux secondes toutes les trois minutes. La position paraît inchangée, mais ces libèrent les mouvements zones d'appui.

Autre solution : s'appuyer alternativement sur

  • On peut effleurer pendant deux minutes chaque zone avec la paume de la main et les doigts à plat On ajoute quelques gouttes d'huile essentielle à de [huile végétale pour faciliter le glissement et protéger la peau.
  • Ne pas manipuler une rougeur persistante ni masser trop fort : cela agresse la circulation sanguine et augmente la sensibilité aux escarres.
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires