Contrairement au compte individuel, le compte joint est destiné à un groupe de personnes consentant de faire un dépôt collectif. Le nombre de titulaires est toutefois limité par l’établissement bancaire. Qu’est ce qu’il faut savoir sur le compte joint ?
Une ouverture facile et simple
Ouvrir un compte joint ne prend pas de temps. Les règles sont en effet pareil que celles de l’ouverture d’un compte bancaire individuelle. Les pièces à fournir sont également les mêmes, et cela, pour chacun des cotitulaires. Pour placer ces derniers sur la même longueur d’onde, la rédaction d’une convention sur la gestion du compte est nécessaire.
Ce document décrit de façon détaillée les modalités de fonctionnement du placement. Parmi celles-ci figurent notamment la procuration, les moyens de paiement, les coûts des prestations et le devenir du dépôt si un des titulaires disparait.
Les moyens de paiement disponibles
Les cotitulaires d’un compte joint peuvent effectuer un virement bancaire, un dépôt ou encore un mandat cash et cela séparément. En d’autres termes, ils ne sont pas obligés d’être au grand complet pour bénéficier des prestations offertes par l’établissement bancaire.
Les intitulés du compte portent le nom de tous les titulaires afin de faciliter les transactions. Toutefois, ils ne peuvent pas utiliser une carte bancaire pour retirer de l’argent. Ce service est en effet strictement individuel. À noter que chacun d’entre eux est responsable vis-à-vis du compte et notamment en cas d’incident de paiement.
Accord de tous les cotitulaires en cas de modification
La modification du compte joint ou plus précisément de l’une ou de toutes les clauses de la convention s’opère après un préavis de 2 mois. Celle-ci ne peut se faire qu’avec l’accord de tous les bénéficiaires. Ainsi, si un seul cotitulaire refuse de signer la nouvelle convention proposée par ses associés, la convention ne peut être modifiée. Alors, son fonctionnent est définie par l’ancien compromis.
