Fruits et légumes : pourquoi en manger toujours plus ?

Ils protègent l'organisme, luttent contre les troubles vasculaires et facilitent le drainage. Qu'il s'agisse de simples légumes ou de fruits, tous les végétaux renferment des principes actifs qui interfèrent avec notre santé. Chacun d'entre nous sait qu'ils assurent des apports plus ou moins substantiels en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.

Mais leur richesse va bien au-delà. La plupart d'entre eux constituent en effet l'une des plus directes sources en flavonoïdes, substances naturelles aux propriétés anti-oxydantes, c'est- à-dire aptes à prévenir le vieillissement de l'organisme.

Ce sont essentiellement les légumes à feuilles qui en contiennent épinards, laitues, endives, orties, persil, ciboulette, brocoli, poireau, etc.

L'origine du légume est particulièrement importante : par exemple, le chou frisé cultivé en plein air contiendra facilement trois fois plus de flavonoïdes que son cousin qui aura poussé dans une serre.

Ceci montre donc tout l'intérêt de choisir de bons produits.

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Mais comment peut-on les reconnaître ?

Avant tout par la couleur, car les flavonoïdes sont souvent fortement colorés. Les fruits en recèlent également de notables quantités, en particulier les oranges, les pamplemousses, les citrons, les myrtilles, les cerises, les prunes, les cassis, les framboises, les arbouses, les pommes, sans oublier le raisin. Ce dernier les transmet d'ailleurs au vin, ce qui fait dire qu'un verre de bon vin par repas peut être bénéfique. Mais encore faut-il, bien sûr, ne pas dé- passer la mesure !

C'est bon pour le cœur...

De nombreuses études épidémiologiques montrent qu une alimentation riche en fruits et légumes joue un rôle préventif important face aux maladies cardiovasculaires et à certains cancers. On peut très légitimement estimer que de semblables effets bénéfiques résultent, pour une large part, à l'abondance de flavonoïdes dans de tels végétaux.

Protéger la paroi des artères permet à la fois d'abaisser les risques liés à l'hypertension artérielle et ceux qui sont consécutifs à l'athérome.

De très nombreuses plantes jouent ici un rôle essentiel. L'une des plus célèbres est, sans aucun doute, l'ail, traditionnellement utilisé pour soigner l'hypertension artérielle. Ce bulbe renferme en effet une huile essentielle aux propriétés anti- oxydantes et diurétiques.

De plus, en limitant l'adhésion des plaquettes, l'ail freinerait la constitution de la plaque athéromateuse. L'oignon jouit de propriétés sensiblement comparables, mais sans doute moins puissantes.

Et pour la mémoire

La feuille de l'artichaut est bien plus qu'un simple draineur hépatique. La cynarine qu'elle contient abaisse le taux de cholestérol. Et bien sûr, les minéraux facilitent la diurèse.

En Asie tropicale vit un arbrisseau dont les racines et l'écorce contiennent différents alcaloïdes antihypertenseurs. C'est la rauwolfia. Aujourd'hui, il est largement utilisé pour fabriquer une vingtaine de médicaments différents qui sont prescrits chaque jour par les médecins pour traiter les troubles circulatoires cérébraux.

Il en est de même du célèbre ginkgo biloba qui a été importé sous nos latitudes il y a plus de deux cents ans, et que l'on rencontre dans de très nombreux jardins. Ses feuilles peuvent se préparer en infusion à raison de 10 g par tasse. À boire chaque jour pour lutter contre les troubles vasculaires et la perte de mémoire.

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